Mardi 26 juillet, Mgr Jean-Philippe Nault a accueilli à l’évêché les huit prêtres étrangers en mission dans notre diocèse pour la période estivale. Ils viennent en renfort, principalement de nos diocèses jumelés, Diébougou et Gaoua, pour permettre à nos curés de prendre un peu de repos. Des échanges attendus et appréciés qui n’avaient pas pu avoir lieu depuis deux ans.
Gilles Balsan, nouveau délégué diocésain de la Coopération missionnaire avait organisé ce rendez-vous, dans la lignée de ses prédécesseurs qu’il avait invités pour l’occasion: Marianne Marçon et Frédéric Bernadeau. Les prêtres étrangers, leurs accompagnants et les membre du service de la coopération missionnaire se sont retrouvés autour de Mgr Nault. Ce moment fraternel a débuté par la célébration de l’eucharistie. Dans son homélie, l’évêque de Nice a rappelé que le prêtre était serviteur de Dieu, de la grâce, de la communion et de la joie. Tous se sont ensuite retrouvés pour une présentation réciproque, partager sur leurs expériences et rencontres, échanges poursuivis autour d’un déjeuner.
La mission d’accueil des prêtres étrangers durant l’été est confiée au service diocésain de la Coopération missionnaire. En plus de venir en renfort dans nos paroisses, ces prêtres découvrent pour beaucoup la France pour la première fois, les us et coutumes qui nous sont propres et n’hésitent à faire découvrir les leurs aux paroissiens pour des échanges fructueux. Cet été, les huit prêtres, venant du Burkina Faso et du Bénin, sont répartis dans neuf de nos paroisses. Ils assurent la célébration des messes, baptêmes, mariages, funérailles, entourés par les équipes paroissiales en place.
À 33 ans, le père Odilon Somé, du diocèse de Diébougou, prêtre depuis 5 ans est en renfort à la paroisse Saint Amédée IX de Savoie. «C’est la première fois que je viens en France. Cette mission m’a été demandée par mon évêque et c’est une joie de faire partie des prêtres envoyés. Je découvre la France mais surtout la paroisse avec laquelle nous sommes jumelés. Je suis là aussi pour renforcer les liens et actions entre nos deux paroisses.»
Le père Siméon Hien vient dans le diocèse de Nice depuis 1998. Pas toutes les années mais presque! Il est vicaire général du diocèse de Gaoua, délégué épiscopal de la Coopération missionnaire et curé de paroisse. «Le jumelage entre nos diocèses est un exemple souvent mis en avant dans les autres diocèses du pays.»
Le père Hubert, lui, vient du Bénin. Mais il connaît déjà Nice pour avoir suivi les cours au séminaire de Laghet en même temps que notre vicaire général, le père Cyril Geley. Il a même été ordonné prêtre au Bénin par Mgr Jean Bonfils, alors évêque de Nice.
Le père Gaétan, du diocèse de Gaoua, poursuit actuellement ses études supérieures en communication en Côte d’Ivoire pour pouvoir se mettre par la suite au service de son diocèse, à Gaoua.
Mélanie Raynal
coop.missionnaire@nice.catholique.fr
Rencontre avec Gilles Balsan, responsable de la Coopération missionnaire depuis 2022
«Cette journée, avec la présence éclairante de notre évêque, s’est bien passée! Il ne manquait qu’un prêtre, trop éloigné pour venir jusqu’à Nice. Elle a démarré avec le partage de l’eucharistie et a été renforcée avec la présence de mes prédécesseurs ainsi que de nombreux paroissiens accompagnant les prêtres, souvent investis dans le jumelage au sein de leur paroisse [ndlr: dont Michel Calmet qui participe à la Coopération missionnaire depuis de nombreuses années. Son premier voyage à Diébougou fut accompagné de Mgr de Kerimel]. Le service diocésain de la Coopération missionnaire a en effet en charge cet accueil d’été, une mission qui se prépare administrativement et matériellement dès janvier!»
Les autres missions dévolues à ce service sont l’accompagnement des prêtres Fidei donum et la participation à la semaine missionnaire mondiale en octobre.
Gilles Balsan a 59 ans. Il est marié, père de deux grands enfants et travaille à Nice dans les nouvelles technologies. Depuis 2019, il est engagé à l’aumônerie catholique de la Maison d’arrêt de Nice un samedi sur deux. «Je n’ai jamais eu d’appréhension dans cette mission et, par un engagement, je souhaitais restituer ce que je recevais.» Dans sa paroisse, Sainte-Marie des Anges, il participe au groupe de prière Saint-Joseph pour les pères de famille. C’est à cette occasion qu’il a fait la rencontre du diacre Hubert Ottman, accompagnateur de la Coopération missionnaire depuis 2010. «Hubert est venu me chercher pour cette mission de responsable de la Coopération missionnaire. J’ai répondu à cet appel car j’ai un parcours international en Algérie, Nouvelle Calédonie, Guyane… et des facilités d’ouverture aux autres et surtout aux autres différents. Mon moteur est de contribuer, d’apporter une pierre à l’édifice. À présent, je souhaite consolider une équipe et travailler avec elle à la mission qui m’est confiée.»