La dignité humaine est inviolable et inaliénable, quelles que soient les fragilités vécues. Qu’il est magnifique de prendre soin avec douceur et compétence de telle sorte que les souffrances humaines soient apaisées!
Notre époque, souvent habitée par la peur de la mort et le désir de prolonger indéfiniment la vie, considère parfois les vies fragilisées comme dénuées de sens. Or toute vie, si fragile soit-elle, mérite d’être honorée jusqu’à son terme.
Ce mercredi 24 avril 2024, Mgr Pierre d’Ornellas, archevêque de Rennes, Responsable du groupe de travail «Bioéthique» et Mgr Vincent Jordy, archevêque de Tours, Vice-président de la CEF, en charge des questions sur la fin de vie, ont été auditionnés par la commission spéciale sur le projet de loi relatif à l’accompagnement des malades et de la fin de vie.
Les évêques de France sont rassemblés en assemblée plénière à Lourdes du 18 au 23 mars 2024. À cette occasion, ils publient ensemble une déclaration sur le projet de loi sur la fin de vie.
La première mouture d’un texte de loi sur la fin de vie, publiée par le gouvernement français le 14 décembre 2023, inquiète l’Église de France. Cette ébauche de loi prévoit une légalisation du suicide assisté avec exception d’euthanasie. Le projet définitif de «l’Aide active à mourir» sera présenté courant 2024. Article sur Zenit.org
Réunis à Lourdes en Assemblée plénière en mars 2023, en même temps que la convention citoyenne sur la fin de vie, les évêques de France ont souhaité rappeler leur engagement en faveur d’une aide active à vivre, et non à mourir.
La dignité humaine est inviolable et inaliénable, quelles que soient les fragilités vécues. Qu’il est magnifique de prendre soin avec douceur et compétence de telle sorte que les souffrances humaines soient apaisées!
Pour une aide active à vivre: À la suite de l’avis rendu par le Conseil Consultatif National d’Éthique, le conseil permanent de la Conférences des évêques de France a publié lundi 19 septembre 2022 une tribune.
Plusieurs débats traversent de manière récurrente la société à propos de la fin de vie. Citoyens, parlementaires, associations, soignants, intellectuels… discutent de la possibilité, ou non, d’une évolution du droit, les lois actuelles ne prévoyant pas la délivrance d’une aide active à mourir.
Nous appelons chaque citoyen à se forger une opinion, en conscience éclairée. La manière dont une société accompagne la mort dit son avancée -ou sa régression- dans le respect de la personne humaine.