Le dimanche 28 juillet 2024 marquera la célébration de la IVe Journée mondiale des grands-parents et des personnes âgées. Le thème, choisi par le Saint-Père, «Dans ma vieillesse, ne m’abandonne pas» (cf. Ps 71, 9), met en lumière l’importance de soutenir les personnes âgées, souvent confrontées à la solitude et à une culture de rejet.
Cette année, la journée, inscrite dans la préparation du Jubilé 2025, s’inspire du Psaume 71, où un vieil homme retrace son histoire d’amitié avec Dieu. L’objectif est de reconnaître et de valoriser les charismes des grands-parents et des personnes âgées, ainsi que leur contribution inestimable à la vie de l’Église.
En célébrant cette journée, l’Église encourage chaque communauté à créer des liens entre les générations et à lutter activement contre la solitude. Comme le rappelle l’Écriture: «Il n’est pas bon que l’homme soit seul» (Gn 2,18), cette initiative vise à renforcer les relations intergénérationnelles et à assurer que personne, surtout parmi les plus âgés, ne se sente abandonné.
De nombreuses associations et mouvements comme le Secours Catholique ou la Société Saint-Vincent-de-Paul ainsi que le pôle Solidarités, via la Pastorale de la Santé et du Handicap oeuvrent au quotidien, en collaboration avec les structures sanitaires et sociales, les paroisses et les bénévoles pour créer un réseau de soutien efficace, veillant à ce que les personnes âgées reçoivent l’attention et les soins nécessaires pour vivre dignement et avec sérénité.
Indulgence plénière
À l’occasion de cette IVe Journée mondiale des grands-parents et des personnes âgées, via un décret donné à Rome, au siège de la Pénitencerie Apostolique, le 9 juillet 2024 dernier, une Indulgence Plénière sera accordée à tous ceux qui participeront aux célébrations prévues ou visiteront les personnes âgées dans le besoin, à condition de remplir les critères habituels de confession, communion et prière pour les intentions du Pape, avec possibilité de l’appliquer aux âmes du Purgatoire.
Chers frères et sœurs!
Dieu n’abandonne pas ses enfants, jamais. Même lorsque l’âge avance et que les forces diminuent, lorsque les cheveux blanchissent et que le rôle social disparaît, lorsque la vie devient moins productive et risque de paraître inutile. Il ne regarde pas les apparences (1 S 16, 7) et n’hésite pas à choisir ceux qui, aux yeux d’un grand nombre, semblent insignifiants. Il n’écarte aucune pierre. Au contraire, les plus “anciennes” sont la base solide sur laquelle les pierres “nouvelles” peuvent s’appuyer pour construire ensemble l’édifice spirituel (cf. 1 P 2, 5).