En partenariat avec Yad Vashem – l’Institut international pour la mémoire de la Shoah – et le Consistoire de Nice, les membres de l’équipe diocésaine pour les relations avec le judaïsme ont organisé le 13 novembre une exposition intitulée « Du cri du cœur à la voix des Justes ». Elle a eu lieu à la suite du mois d’octobre qui peut être considéré comme le mois juif par excellence : pas mal de célébrations, pas mal de fêtes que plus d’un appellent les « fêtes juives d’automne » ! Commencées avec « Roch Ha-Chanah », le 2 octobre au soir, elles se sont terminées avec « Simhat Torah » le 25 octobre. À l’image de ces fêtes, l’exposition qui s’ouvre le 11 novembre est une « très belle occasion, pour nous chrétiens, de nous rappeler le lien spirituel fort et unique que nous tissons avec le peuple juif » (Service national pour les relations avec le judaïsme, SNRJ).

inauguration

L’exposition est préparée par le SNRJ de l’Église de France, comme l’explique son délégué national, le père Christophe Le Sourt : « Cette exposition a vocation à circuler dans les diocèses. Elle se veut un outil à la fois simple et complet pour permettre aux enseignants et éducateurs d’aider les jeunes générations à connaître et comprendre les effroyables mécanismes génocidaires qui conduisirent à la mort six millions de juifs et comment des hommes et des femmes, en laissant parler leur conscience, contribuèrent à sauver des juifs. Or, comme dit le Talmud, “qui sauve une vie, sauve l’humanité entière” ». Il importe donc aux délégués diocésains qui le souhaitent de faire connaître cette exposition dans les différents diocèses de France. Comme à Nice, du 11 au 22 novembre !

L’objectif n’est autre que de rendre hommage aux français reconnus « Justes parmi les Nations ». Par cette expression, nous entendons des hommes et des femmes qui furent « des lumières dans la nuit de la Shoah ». Il y avait parmi eux des chrétiens dont des évêques qui, par leur courage et leur engagement sans faille, ont pu contribuer à une véritable prise de conscience des persécutions dont ont été et sont victimes les juifs de France. Bref, il s’agit d’honorer la mémoire de ceux et celles qui, parfois au péril de leur vie, ont favorisé le sauvetage de nombreux juifs.

Fr. Charles MOÏSE, op
Délégué diocésain pour les relations avec le judaïsme