Présentation
Ancrée depuis 80 ans dans le paysage culturel niçois, la Bibliothèque diocésaine de Nice continue de transmettre son savoir à la lumière de la foi. Elle demeure un véritable outil de la culture chrétienne qui, de l’orée du port de Nice, rayonne sur l’ensemble du diocèse. Spécialisée en sciences ecclésiastiques, la Bibliothèque conserve environ 30 000 livres d’études et 3000 livres patrimoniaux (ouvrages antérieurs à 1811). Le fonds est essentiellement composé d’ouvrages relatifs aux disciplines suivantes: la philosophie, la théologie, les études bibliques, le droit canon, la morale, la littérature chrétienne, l’histoire de l’Église, la spiritualité, la liturgie, l’archéologie chrétienne, la patristique, l’art sacré et religieux, l’histoire grecque et romaine, la langue latine.
Revues et périodiques
La Bibliothèque conserve environ 250 collections de revues et périodiques (XIXe et XXe siècles) spécialisées en sciences ecclésiastiques. Les références sont présentes en ligne sur le catalogue sudoc.abes.fr
Les abonnements en cours
Arts sacrés – Cahiers Évangile – Études – La Documentation catholique – La Revue biblique – Le Monde de la Bible – Lumière & Vie – Nouvelle revue théologique – Église des Alpes-Maritimes – Pères de l’Église – Projet – Questions actuelles –
Recherches de science religieuse – Revue d’histoire et de philosophie religieuse – Recherches régionales – Revue de l’histoire de l’Église de France – Revue de droit canonique – Revue des sciences philosophiques et théologiques – Communio
Catalogue en ligne : bmvr.nice.fr
Gilles Bouis,
archiviste et bibliothécaire diocésain
Maison du Séminaire
29, bd Franck Pilatte
06300 Nice
bibliotheque@nice.catholique.fr
Bref historique de la Bibliothèque diocésaine
La Bibliothèque diocésaine de Nice est située en front de mer sur le site actuel de la Maison du Séminaire. Ces bâtiments qui ont abrité successivement le petit puis le grand séminaire de Nice doivent leur existence à la volonté des évêques de Nice qui souhaitaient donner une formation intellectuelle et spirituelle aux jeunes prêtres.
Dès 1840, Mgr Galvano décide de faire construire son petit séminaire dans le quartier isolé du Lazaret. Par ordonnance royale du 28 juillet 1842, il inaugure le Parvum Seminarium et collegium, établissement d’études secondaires destiné à recevoir aussi bien les élèves laïques que les futurs clercs. Confié aux Lazaristes à partir de 1866 pour « franciser » l’enseignement, le petit séminaire connait un essor et un rayonnement sans précédents avec près de 300 élèves en 1885. Pour accueillir ces effectifs, Mgr Balaïn fait agrandir les bâtiments dont notamment l’aile-est avec un ensemble de classes et de dortoirs situés au dessus d’un vaste préau (futur emplacement de la bibliothèque). La chapelle est également l’œuvre de ce prélat. En 1907, confisqué en vertu de la loi de séparation des Églises et de l’État, le petit séminaire est attribué aux hospices de la ville. Les années passent et les bâtiments se détériorent inexorablement… En 1928, Mgr Ricard les rachète pour un million de francs et décide d’installer son grand séminaire. Un vaste chantier de restauration débute alors pour accueillir les futurs grands séminaristes. Le décès subit du prélat en octobre 1929 ralentit les travaux entrepris mais Mgr Rémond continue l’œuvre de son prédécesseur. Il aménage les lieux, fait décorer richement la chapelle et inaugure le grand séminaire en janvier 1931.
Dans le cadre de la formation de ses prêtres, le prélat crée une bibliothèque moderne et spacieuse dont il souhaite qu’elle devienne «un foyer de sciences ecclésiastiques et d’histoire religieuse locale ouvert aux laïques comme aux clercs». Au cours de l’année scolaire 1935-1936 et après plus de deux ans de travaux, Mgr Rémond présente les nouveaux locaux de la bibliothèque aux professeurs et aux élèves. Pour enrichir les collections, l’évêque de Nice lègue une grande partie de sa propre bibliothèque de séminariste et de jeune prêtre.
Selon les désirs de son fondateur, la bibliothèque a permis de former plusieurs générations de prêtres niçois dans l’ensemble des sciences ecclésiastiques. La fermeture du grand séminaire en 1966, au profit des séminaires inter-diocésains de Marseille et d’Aix puis d’Avignon, ne sonna pas le glas de cette institution. Depuis cette date, la bibliothèque est devenue «diocésaine» en s’ouvrant à tous les lecteurs qui s’intéressent à des sujets relatifs à la foi et à la vie de l’Église.