Suite à l’article paru dans le journal Nice-Matin ce jour, j’apporte les précisions suivantes.

Dès septembre 2017, ayant été averti d’accusations d’abus sexuels sur mineurs à l’encontre d’un prêtre du diocèse de Nice, j’ai suspendu ce dernier de tout ministère auprès des enfants et des jeunes.

En mai 2018, conformément à mes engagements, suite à l’ouverture d’une information judiciaire puis à la mise en examen de l’intéressé, j’ai pris des décisions canoniques le suspendant de toutes ses fonctions de curé.

L’Église continue de soutenir activement toutes les investigations ordonnées par les autorités judiciaires.

Comme je l’ai toujours dit et fait, je prendrai toutes mesures qu’imposeront l’issue de l’instruction judiciaire actuellement en cours et les décisions de justice qui en découleront. Seule la recherche de la vérité m’anime.

La question de la constitution de partie civile par l’Église diocésaine dans cette affaire a été évoquée. À ce stade de la procédure, elle relève plus de questions juridiques que factuelles, car la souffrance des victimes qui dénoncent des faits graves prime sur toute autre considération.

Je le redis avec force : au-delà de la dimension judiciaire, j’assure les personnes blessées par ces faits de ma profonde compassion.

André MARCEAU
Évêque de Nice

Diocèse de Nice