La nouvelle commission diocésaine s’est réunie pour la première fois vendredi 10 décembre 2021, dans les locaux de l’évêché. Quatre membres la composent: deux membres élus par le conseil presbytéral -les pères Paul Chalard et Vincent Bottin- et deux membres de droit -le vicaire général, le père Cyril Geley, et l’économe diocésain, Serge Colin.

De gauche à droite: le père Cyril Geley, vicaire général,
le père Paul Chalard, Serge Colin, économe diocésain, et le père Vincent Bottin.

Rénovation de presbytères, de salles paroissiales -catéchèse, aumônerie-, d’églises ou sanctuaires qui sont la propriété du diocèse… L’année 2021 a connu des nouveautés en matière de soutien financier des projets immobiliers pastoraux menés par les paroisses. D’une part a été créée une commission diocésaine des subventions immobilières ; d’autre part a été décidé le versement automatique, par le diocèse, d’une subvention de 5% du coût total des travaux par chantier, dès lors que le montant de ces travaux atteint un minimum de 10 000 euros. Seuil décidé le 10 décembre par les membres de la nouvelle commission. Pour les projets compris entre 10 000 et 15 000 euros, l’octroi de la subvention de 5% ne sera pas automatique, mais nécessitera une demande par les paroisses auprès de l’économe diocésain. Pour favoriser cette demande, la mise en place d’une procédure (dont la création d’une fiche) sera proposée par l’économe diocésain à partir de 2022.

La commission des subventions immobilières aura pour but, chaque année, de redistribuer les sommes collectées au titre de la campagne des chantiers diocésains, grâce aux quêtes de Noël et aux dons directs. «Pour qu’il y ait une mobilisation plus grande des paroisses vis-à-vis de cette campagne, précise le père Cyril Geley, il a semblé nécessaire de pouvoir indiquer la destination des fonds. En ce sens a été élaboré un projet de commission des subventions immobilières. Il a été présenté lors d’un conseil presbytéral où la proposition a été validée et deux de ses membres élus au sein de la nouvelle commission.» En 2020, le montant total collecté était de 129 737 euros. Après versement des 5%, 66 137 euros restaient à répartir. Le 10 décembre, avant de décider d’être plus généreux dans le soutien apporté à tel ou tel projet, un état des lieux des chantiers a été dressé: nature des travaux, financement, autres subventions attribuées (par exemple en prévenance du Département des Alpes-Maritimes), s’interroger sur les dépenses… Ainsi, après discussion entre ses membres, la commission a réparti le reliquat des sommes collectées en tenant compte du contexte paroissial: ressources, état de la trésorerie, situation financière, autres subventions attribuées, fonds dédiés collectés.

La commission a prévu de se réunir une à deux fois par an. Sa première rencontre a été l’occasion, notamment, d’aborder la question de la gestion du patrimoine immobilier par les curés: est-elle menée «en bon père de famille»? Pour lancer des travaux dont le montant est inférieur à 15 000 euros, un curé n’a pas besoin de l’autorisation du diocèse. Entre 15 000 et 50 000 euros, le vicaire général et l’économe diocésain ont reçu délégation. Les travaux de plus de 50 000 euros doivent être présentés au conseil diocésain pour les affaires économiques. Enfin, au-delà de 1 300 000 euros (somme qui fluctue chaque année) l’accord du collège des consulteurs est nécessaire. N’oublions pas aussi l’existence d’une commission des travaux (composée du vicaire général, de l’économe diocésain et des deux chargés du suivi des travaux, Christophe Marcel et Thierry Mateos). Elle se réunit au moins deux fois par trimestre pour faire le point sur les chantiers en cours, examiner les demandes de travaux en prenance des paroisses et sanctuaires, préparer la soumission au conseil diocésain des affaires économiques des travaux supérieurs à 50 000 euros.

Denis Jaubert