Suite du pèlerinage diocésain à Lourdes. Jeudi 6 juillet 2023, les hospitaliers, les malades, les jeunes et les pèlerins de notre diocèse se sont réunis pour une messe célébrée à la grotte. Ils ont ensuite eu l’occasion de découvrir le village de Bartrès et d’explorer les magnifiques grottes de Bétharram.
Au programme de cette découverte de Lourdes et ses alentours
Messe à la grotte
À 10h, tous les pèlerins du diocèse de Nice ont participé à la messe à la grotte, en présence également des diocèses de Beauvais et de Meaux. Une célébration diffusée en direct sur KTO.
Visite de Bartrès
Les pèlerins ont ensuite pris la direction du village de Bartrès situé à quelques kilomètres de Lourdes pour y découvrir les lieux où vécut sainte Bernadette.
Bernadette Soubirous passa ici la deuxième année de son enfance: de novembre 1844 au 1er avril 1846, elle y fut confiée à une nourrice, Marie Lagües, car sa mère ne pouvait pas l’allaiter. Puis elle y revint cinq mois en 1857, à l’âge de 13 ans, pour qu’il y ait «une bouche de moins à nourrir» dans sa famille éprouvée par la misère. Chez son ancienne nourrice, elle veille sur deux jeunes enfants, assure le ménage, les corvées d’eau et de bois, et garde les agneaux.
À Bartrès, elle commence alors à préparer sa première communion. Elle suit pour cela les cours de catéchisme de l’abbé Ader. Mais, le 3 janvier 1858, celui-ci se retire dans un monastère. Le village se retrouve sans desservant, Bernadette n’a plus que son rôle de bergère et déclare s’ennuyer. Or, elle apprenait son catéchisme pour réaliser son vœu le plus cher: faire sa première communion. Le 17 janvier 1858, elle décide de retourner à Lourdes.
Excursion aux grottes de Bétharram
Certains pèlerins ont emprunté un chemin à travers bois pour se rendre à la bergerie où Bernadette gardait les moutons. Quelques-uns ont effectué à pied le trajet retour vers Lourdes pour suivre le chemin que Bernadette faisait dès qu’elle venait à Bartrès. Pendant ce temps-là, les malades et les hospitaliers ont visité les grottes de Bétharram.
Ce lieu est tenu par la famille Ross, 4 générations se sont succédé. Depuis 1996, des travaux ont été entrepris pour rendre accessible aux handicapés en fauteuil roulant la visite du premier étage des grottes: les 120 marches d’origine ont été remplacées par une rampe d’accès. Une fois à l’intérieur, les malades et les hospitaliers ont ensemble fait les gestes du rocher, de l’eau et de la lumière.
Le père Thierry Dassé explique le sacrement de l’onction des malades au groupe de pèlerins de l’Estival Arriel dont fait partie la KTPA.
