Le Festival de Cannes accueille depuis cinquante ans le Prix du Jury œcuménique. Crée en 1974 par un groupe de professionnels chrétiens du cinéma, ce prix récompense des films en compétition officielle qui expriment des valeurs spirituelles, humaines et éthiques.
Crédit photos © Daniel Beguin/Jury œcuménique/Robert Rivoira.

Depuis 1974, le Jury œcuménique est invité par le Festival de Cannes à remettre un prix à un film de la Compétition officielle. SIGNIS et INTERFILM nomment un jury œcuménique composé de six membres, issus de cultures et de pays différents. Ces jurés, renouvelés chaque année, sont compétents dans le domaine du cinéma comme journalistes, critiques, théologiens, chercheurs, enseignants… Ils sont membres de l’une des Églises chrétiennes et sont ouverts au dialogue interreligieux. Ils se réunissent à diverses reprises durant le Festival, analysent, commentent les films et délibèrent en toute indépendance.

Le Jury œcuménique propose un regard particulier sur les films. Il distingue des œuvres aux qualités à la fois artistiques et humaines ou spirituelles qui sondent la profondeur de l’âme et la complexité du monde, qui mettent en lumière des valeurs telles que la justice, la dignité de l’Homme, le respect de l’environnement, la paix, la solidarité, la réconciliation… des valeurs de l’Évangile largement partagées dans toutes les cultures. Dans ses choix, le Jury œcuménique fait preuve d’une grande ouverture à l’égard des diversités culturelles, sociales ou religieuses.
À la fin du Festival, lors d’une cérémonie officielle, le Jury remet son prix en présence d’invités, de journalistes et des réalisateurs primés. Depuis 1974, le Jury œcuménique a décerné 51 prix et 59 mentions spéciales.

Jury œcuménique Cannes

Dimanche 19 mai, les membres du jury œcuménique, et l’équipe qui les entoure, ont participé au culte du Festival, au Temple Protestant de Cannes, ou bien à la messe du Festival en l’église Notre-Dame de Bon Voyage. Le soi-même, ce fut la montée des marches officielle lors de la présentation de The Substance de Coralie Fargeat. Photos pêle-mêle.