Le 1er janvier marque le début de l’année. Les réjouissances de Noël sont presque finies. La nouvelle année s’ouvre, chargée d’espérance. Que fête-t-on ce jour là ? Nous avons posé la question au père Maurice Bos, vicaire à la paroisse Saint-Matthieu.

Le 1er janvier, nous fêtons Marie, Reine de la Paix. Tout est dit ici : Marie, Mère de Dieu et la journée mondiale de la paix. Marie est fêtée tout au long de l’année, évoquée par l’Église universelle dans toutes les circonstances de la vie, de la naissance jusqu’à la mort.
En ce premier janvier, les chrétiens se placent sous le regard de Marie pour que la nouvelle année s’imprègne de paix, justice et amour, à son image. Elle peut nous apporter tout cela par la grâce de sa maternité. Nous venons de fêter cela à Noël. La maternité représente l’avenir car tout enfant qui vient de naître est potentiellement un futur bienfaiteur de l’humanité. L’Église envoie en ce jour un message fort au monde : la paix n’est pas qu’une affaire diplomatique mais spirituelle.

Le premier de jour de l’an, nous échangeons des vœux : à la fois ce que l’on désire et ce que l’on promet (rappelons que les religieuses et religieux prononcent des vœux). Manifestation du bien pour tous, sachant que le bonheur ne peut se vivre que dans la paix. Pourtant, tant de pays sont en guerre aujourd’hui ! Souhaitons à ces peuples de trouver la paix pour pouvoir vivre décemment. Relier Marie à la paix est une force. Plus le contexte est difficile, plus il est important de signifier que l’on veut autre chose. Marie est un exemple, une icône, l’image de ce que l’on peut espérer avec l’aide du Seigneur.

Il ne faut pas oublier que dans Marie, il y a aussi la mère. Aujourd’hui, dans nos sociétés actuelles, la famille est disloquée, l’image de la mère transformée. Marie apparaît comme une bouée dans la tempête, quelle qu’elle soit. Elle tient le rôle de celle qui intercède pour parachever l’acte de son fils.

Le 1er janvier, une messe spécifique est célébrée, témoignant d’une prière commune qui rassemble toute la communauté des catholiques. Dans le diocèse de Nice, de nombreuses paroisses sont confiées à Marie.

La journée mondiale de la paix a été voulue par Paul VI. Elle est célébrée chaque année le 1er janvier. Le message du pape est envoyé à toutes les chancelleries du monde, il trace également la ligne diplomatique du Saint-Siège pour l’année qui commence. « La non-violence : style d’une politique pour la paix », tel sera l’intitulé du message du pape François pour la 50e journée mondiale de la Paix, le 1er janvier 2017.

Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean, chapitre 2, 1-11

Le troisième jour, il y eut un mariage à Cana de Galilée. La mère de Jésus était là. Jésus aussi avait été invité au mariage avec ses disciples. Or, on manqua de vin. La mère de Jésus lui dit : « Ils n’ont pas de vin. » Jésus lui répond : « Femme, que me veux-tu ? Mon heure n’est pas encore venue. » Sa mère dit à ceux qui servaient : « Tout ce qu’il vous dira, faites-le. »
Or, il y avait là six jarres de pierre pour les purifications rituelles des Juifs ; chacune contenait deux à trois mesures, (c’est-à-dire environ cent litres). Jésus dit à ceux qui servaient : « Remplissez d’eau les jarres. » Et ils les remplirent jusqu’au bord. Il leur dit : « Maintenant, puisez, et portez-en au maître du repas. » Ils lui en portèrent.
Et celui-ci goûta l’eau changée en vin. Il ne savait pas d’où venait ce vin, mais ceux qui servaient le savaient bien, eux qui avaient puisé l’eau. Alors le maître du repas appelle le marié et lui dit : « Tout le monde sert le bon vin en premier et, lorsque les gens ont bien bu, on apporte le moins bon. Mais toi, tu as gardé le bon vin jusqu’à maintenant. » Tel fut le commencement des signes que Jésus accomplit. C’était à Cana de Galilée. Il manifesta sa gloire, et ses disciples crurent en lui.

La non-violence :
style d’une politique
pour la paix

Tel est le titre du message pour la 50e Journée mondiale de la Paix,
le 1er janvier 2017.
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